Il y a tout juste 20 ans, Noëlle Vuadens et Hubert Rossi se lançaient dans une entreprise visionnaire: numériser les archives de Papyrus.
Conçue par Hubert avec le logiciel FileMaker selon les indications de Laurence Magnin, la base de données était alimentée par Noëlle. Au rythme de quelques dizaines par mois, ce sont ainsi près de 800 fiches qui furent saisies, recensant une partie des documents du fonds photographique et de la Société de laiterie.
Ce projet d’envergure, qui s’inscrit dans notre mission de conservation et de transmission du patrimoine, bénéficie cette année d’un nouvel élan motivé par le souhait de rendre accessible nos fonds par un public varié: particuliers en quête de leur histoire familiale, chercheurs-euses en sciences humaines, institutions souhaitant consolider leurs propres archives grâce à celles d’initiatives locales.
Pour répondre à ces besoins, notre informaticien maison Christian Morel a sélectionné une application web disponible en open source et adoptée par un grand nombre d’institutions gérant des collections muséales ou archivistiques de toutes tailles: la plateforme Omeka-S. Réputée pour son respect des standards internationaux en matière de catalogage et d’interopérabilité, cette plateforme offre également la possibilité de personnaliser les aspects visuels et de définir différents niveaux d’accès au contenu.
Le projet, qui a été relancé en février 2025, a aussi mobilisé les connaissances de l’équipe originelle: Noëlle et Hubert ont ainsi participé à l’inventaire des ressources destinées à intégrer la nouvelle base de données qui pourrait être mise en ligne avant la fin de l’année.
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